Enquêtes réalisées

Enquêtes réalisées par le Réseau ou en collaboration avec le réseau

Enquêtes réalisées par le Réseau en 2020

Evaluation d’un programme de simulation in situ en obstétrique et perspectives. En collaboration avec le Dr Vincent DOCHEZ, gynécologue médical et obstétrique au CHU de Nantes

Contexte : Afin de répondre à un souhait d’amélioration globale de la prise en charge des patients et dans un objectif de diminuer la morbi-mortalité des soins, la simulation en santé s’est développée initialement en centre de simulation. Depuis quelques années s’est développé l’objectif de diffuser les formations directement dans les établissements, c’est-à-dire in situ. Le Réseau de périnatalité est précurseur dans les modalités.

Objectif : Evaluer l’impact de la formation par la simulation in situ en obstétrique sur les équipes travaillant en maternité et envisager des perspectives afin de pérenniser cette formation.

Méthodes : A l’issue de chacune des sessions de simulation in situ dispensées par les formateurs du Réseau Sécurité Naissance, un questionnaire de satisfaction a été distribué à tous les participants. Ainsi pour chaque maternité, les 3 sessions étaient évaluées par un questionnaire de satisfaction : réanimation néonatale, urgences vitales en hospitalisation et simulation en salle de naissance. Tous les professionnels ayant participé de façon active à ces sessions étaient invités à répondre à un questionnaire de satisfaction de type échelle de Likert à 5 points. Puis chaque maternité recevait dans un second temps, au moins 6 mois après, un questionnaire commun ainsi qu’un deuxième questionnaire spécifique à son établissement, portant sur les axes d’amélioration qui avaient été proposés par l’équipe de formateurs.

Résultats : Parmi les 14 établissements inclus dans notre étude, 375 questionnaires de satisfaction ont été récupérés. 91,1% étaient très satisfaits et rapportaient que cela correspondait à leurs attentes. 99,2% étaient très satisfaits ou satisfaits du déroulement du débriefing et 99,7% d’entre eux pensaient que cela allait avoir un impact dans leur pratique professionnelle. Parmi les 14 établissements sollicités, 9 (64,3%) ont renvoyé leur questionnaire d’évaluation. Dans 44,4% des cas, il était retrouvé une amélioration de la cohésion d’équipe, une amélioration de la communication dans l’équipe également dans 44,4% des cas, et une stabilité de ces éléments dans les autres cas. Il n’a jamais été retrouvé une dégradation de la cohésion ou de la communication au sein de l’équipe. A noter, que dans 100% des cas, il est retrouvé un impact positif de cette formation pour l’équipe, et que toutes les maternités ayant répondu au questionnaire seraient intéressées pour un nouveau programme de formation par la simulation in situ.

Conclusion : L’enthousiasme des professionnels de santé concernant la simulation in situ est démontré. Par ailleurs, on retrouve une amélioration globale de la communication et de la cohésion d’équipe à moyen terme (évaluation à plus de 6 mois). L’intérêt de poursuivre ces sessions de formation semble indéniable aussi bien dans les petites maternités que dans les plus gros établissements.

 

Enquêtes réalisées par le Réseau en 2019

Enquête « Vécu de l’accouchement »           

Flyer : 
Resultats_Enquete_Accouchement-version DEFjuin 2022
Article publié : Chloé Arthuis , Juliette LeGoff, Marion Olivier, Anne-Sophie Coutin, Nathalie Banaskiewicz, Philippe Gillard, Guillaume Legendre, Norbert Winer. The experience of giving birth: a prospective cohort in a French perinatal network. BMC Pregnancy Childbirth. 2022 May 26;22(1):439

 

Rapport complet : 
Enquête_VecuAccouchement_VF

 

Objectif principal :

Evaluer les perceptions positives et négatives des femmes ayant accouché dans l’une des 23 maternités du Réseau Sécurité Naissance des Pays de Loire concernant le vécu  de leur accouchement.

Objectifs secondaires :

  • Identifier les femmes ayant une perception négative de leur accouchement.
  • Identifier les facteurs de  risque de perception négative de l’accouchement.
  • Identifier et prioriser les actions pouvant être menées pour améliorer la prise en charge des patientes.

Améliorer la compréhension de la sécurité émotionnelle des patientes

Protocole de l’enquête

Questionnaire de l’enquête

Avis GNEDS

Evaluation des pratiques professionnelles :  Grossesses prolongées 

Objectifs : 

La commission obstétricale propose, à l’ensemble des maternités des Pays de Loire, la réalisation d’une évaluation des pratiques professionnelles sur les grossesses prolongées et leur prise en charge.
L’objectif principal est d’évaluer les pratiques de prise en charge des grossesses prolongées (adéquation aux RPC « grossesses prolongées » CNGOF 2011).
Les critères d’inclusion sont les femmes enceintes ayant accouché, dans une des maternités de la région Pays de Loire, avec un terme supérieur ou égal à 41SA + 0j. Tous les modes et types d’accouchements (voie basse et césarienne), quelle que soit la parité et quel que soit l’état de l’enfant (vivant ou mort-né) seront inclus.

Protocole de l’étude

Notice information individuelle Grossesses Prolongées

Affiche Etudes RSN

Article publié : C. Lesvenan, M. Simoni, M. Olivier, N. Winer , N. Banaszkiewicz , R. Collin , A.-S. Coutin , V. Dochez , C. Flamant , G. Gascoin , P. Gillard , G. Legendre , C.-J. Arthuis. Grossesses prolongées et post-termes : une enquête régionale sur les pratiques cliniques françaises. Gynecol Obstet Fertil Senol. Juillet-août 2021 ;49(7-8):580-586. doi : 10.1016/j.gofs.2021.02.007

 

Résultats :  Rapport_EPP_GrossessesProlongées

 

 

Quand la grossesse se prolonge au-delà de la « date prévue » de l’accouchement : perception et vécu de ce temps d’attente particulier par les patientes. En collaboration avec Marion MOSSET, élève sage-femme

Objectif : évaluer le vécu, et en conséquence la satisfaction des femmes durant cette période de grossesse prolongée, et secondairement connaître les
éléments qui y ont participé.

Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique descriptive prospective ayant inclus 103 patientes entre juillet et octobre 2019. L’étude s’est basée sur la distribution de deux questionnaires anonymes à deux temps différents de la prise en charge : le premier était distribué à l’issue de la consultation de terme, et le second durant les suites de naissance.

Résultats : Le vécu de la période de grossesse prolongée est plutôt bien vécu par la majorité des patientes. Le vécu de la consultation du terme et du suivi semble influencer de façon importante le vécu des derniers jours : ils sont estimés comme « bon » voire « très bon » par les patientes respectivement à 92 % et 94 %. Les éléments ressortant de ce suivi comme influençant de façon importante le vécu de la grossesse prolongée concernent l’information donnée sur le suivi, le sentiment de concertation avec les professionnels et le sentiment d’écoute perdurant le long de la prise en charge qui sont évalués comme « bon » voire « très bon » respectivement à 84 % (p= 0,03), 77 % (p=0,05) et 90 %. Le mode de « mise en travail » des patientes influence aussi le vécu de la grossesse prolongée (p=0,04).

Conclusion : La période de grossesse prolongée semble plutôt bien vécue pour la majorité des patientes, même si elle semble l’être de moins en moins bien quand la grossesse se prolonge. Elle est influencée par de nombreux facteurs et en particulier dès le début du suivi organisé pour la surveillance de la grossesse prolongée. Le mode de « mise en travail » des patientes impacte aussi le vécu des derniers jours et notamment dans le cas du déclenchement.

 

Enquêtes réalisées par le Réseau en 2018

Enquête auprès des 23 maternités de la région sur la prise en charge de la grande vulnérabilité/précarité

Cette enquête a deux objectifs : 

Réaliser et partager un état des lieux sur l’organisation des prises en charge  des femmes enceintes en situation de grande vulnérabilité et précarité dans le  réseau de périnatalité en 2017

Connaître les besoins éventuels de chaque maternité pour faciliter le parcours de soins de ces femmes

  Les résultats peuvent être obtenus sur demande – contact : marion.olivier@reseau-naissance.fr

 

La plagiocéphalie positionnelle : connaissances de parents, influence sur leurs pratiques de couchage ? En collaboration avec Perrine SALLIOT, élève sage-femme

Objectif : Identifier les connaissances des professionnels de santé sur la plagiocéphalie positionnelle et les conseils qu’elles délivrent aux parents en prévention de la plagiocéphalie positionnelle. Ainsi que recueillir les connaissances des parents sur la plagiocéphalie positionnelle et leurs attitudes lors du retour à la maison.

Méthodes : Une étude épidémiologique descriptive auprès des professionnels de santé du réseau sécurité naissance des Pays de la Loire. Ainsi que deux autres études épidémiologiques descriptive parmi les parents ayant séjourné à la maternité du CHU de Nantes, de la clinique Jules Verne à Nantes (ou de la cité sanitaire à Saint-Nazaire pour la deuxième étude).

Résultats : Cette première étude a mis en évidence le manque de connaissance des professionnels de santé concernant la plagiocéphalie positionnelle. Encore nombreux sont les professionnels qui autorisent aux parents un couchage autre que sur le dos pour prévenir l’apparition de la plagiocéphalie positionnelle ou en cas de plagiocéphalie positionnelle diagnostiquée. La seconde étude a mis en évidence que la plagiocéphalie positionnelle est peu connue des parents. Mais les parents appliquent les conseils de positionnement afin de prévenir la plagiocéphalie. La grande majorité des parents appliquent les recommandations de prévention de la mort inattendue du nourrisson (MIN) à 2 mois même si nous avons observé que hausse du nombre de parents n’appliquant pas les conseils de prévention de la MIN lorsqu’ils sont inquiets par rapport à la PP.

Conclusion : Les professionnels de santé … Les parents sont demandeurs d’information écrite concernant la plagiocéphalie positionnelle. Une plaquette d’information pourrait servir de support pour aider à la diffusion de la prévention de la plagiocéphalie positionnelle.

 

 Dystocie des épaules : impact de la formation par simulation du réseau sécurité naissance sur le sentiment d’estime personnelle et étude du vécu au CHU            de Nantes  En collaboration avec Flavie LAIDIN , étudiante Sage-femme

Objectif : L’utilisation de la formation par la simulation en obstétrique est de plus en plus fréquente. Elle a depuis longtemps montré son intérêt dans la gestion des situations d’urgence. Cependant, son impact sur le sentiment d’estime personnelle n’a pas encore été évaluée. Or cela semble être un aspect important pour une bonne appréhension d’une urgence obstétricale comme la dystocie des épaules. Ceci nous a amené à l’évaluer au travers des professionnels de santé ayant bénéficié de la formation par simulation en obstétrique.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive réalisée à l’aide d’un formulaire web. Celui-ci était à destination des professionnels du Réseau Sécurité Naissance (Pays de la Loire) ayant bénéficié de la formation par simulation en obstétrique de sa création en 2014 à aujourd’hui : sages-femmes, gynécologues-obstétriciens, infirmiers anesthésistes, anesthésistes, aides-soignants et auxiliaires de puériculture.

Résultats : Cette étude met en évidence une amélioration du sentiment d’estime personnelle des professionnels après une formation par la simulation puisque 60 sur 65 répondants ont déclaré un impact bénéfique. Cette amélioration est retrouvée à tous les niveaux : estimation des compétences pratiques ou théoriques, gestion du stress, communication avec l’équipe et la patiente. Ce bénéfice est aussi retrouvé en pratique quotidienne puisque 20 professionnels ayant rencontré une dystocie des épaules depuis la formation ont déclaré une amélioration de leur prise en charge grâce à cette formation.

Conclusion : Au vu de ces résultats, il nous semble nécessaire de continuer à développer les formations par la simulation en France tant en formation initiale qu’en formation continue. Ces formations ont un réel intérêt pour l’estime personnelle des professionnels mais aussi pour l’amélioration, l’homogénéisation et la diffusion des bonnes pratiques en France.

 

– Sommeil partagé : Enquête sur les connaissances et pratiques des parents de Pays de la Loire (Laure DEMOULIN) Résultats : à venir

 

L’appel du pédiatre en salle de naissance- AUDIT DE PRATIQUE DANS LES 23 MATERNITÉS DE LA RÉGION PAYS DE LA LOIRE En collaboration avec Marie-Alix DEGOMMIER , étudiante Sage-femme

Objectif : existe-t-il une procédure d’appel du pédiatre en salle de naissance et/ou quels sont les motifs d’appel du pédiatre en anténatal en salle de naissance. Il s’agit d’un audit de pratique à l’échelle régionale, comprenant les 23 maternités du réseau

Résultats :

A l’échelle nationale, comme à l’échelle régionale au sein du Réseau Sécurité Naissance, il n’existe pas de procédure commune détaillant les motifs pour lesquels le pédiatre doit être appelé en salle de naissance : que ce soit pour un avis consultatif, un examen clinique dans les deux premières heures de vie du nouveau-né ou même pour une urgence. Cela peut entraîner des différences de pratiques entre les maternités et, au sein d’une même maternité, entre les professionnels de santé

On a pu constater que 13 des 23 maternités des Pays de Loire disposent d’une procédure d’appel du pédiatre en SDN, mais les procédures mises en place sont assez différentes, et dépendent du type de la maternité ainsi que du temps du pédiatre sur place. Cependant, l’appel du pédiatre, que ce soit en anténatal ou en pernatal, est difficilement comparable entre les maternités de notre région. C’est le temps de présence du pédiatre dans l’établissement (de garde sur place, d’astreinte, ou même absence de pédiatre de garde 24h/24 pour 4 établissements) qui influence le plus le recours à l’appel pédiatrique … D’une manière générale, les procédures existantes reprennent les recommandations du CNGOF ou de la SFN.
Concernant le recours à l’appel pédiatrique, on constate une certaine « discordance » de point de vue entre la sage-femme et le pédiatre.Dans plusieurs situations : ARCF à risque moyen ou faible d’acidose, LA teinté ou méconial, oligoamnios ou anamnios, RCIU/PAG avec une EPF inférieure au 10ème percentile, extraction instrumentale, suspicion de macrosomie fœtale, rupture prolongée des membranes supérieure à 24 heures, césarienne programmée entre 37 et 39 SA ou de grossesse prolongée > 41 SA ou 42 SA, la majorité des pédiatres pense qu’il devrait être appelé alors que la majorité des sages-femmes considère qu’il n’est pas forcément nécessaire de l’appeler avant la réalisation d’une évaluation initiale et appréciation de la pertinence de l’appel du pédiatre.
Lorsqu’une procédure d’appel existe dans l’établissement, les sages-femmes appellent plus souvent le pédiatre. 95 % des sages-femmes interrogées estiment qu’une procédure serait utile mais elles sont moins à considérer que ce soit nécessaire (86 %) ou indispensable (61%). De même, 92 % des pédiatres interrogés estiment une telle procédure utile, soit davantage que nécessaire (88 %) ou indispensable (77%).
Si une procédure commune était adoptée, comment la faire accepter par tous, et comment la diffuser pour que tous les acteurs concernés (SF, pédiatres…) se l’approprient ? L’intérêt de cette procédure étant qu’elle permette une aide pour les professionnels et ne soit pas vécue comme une contrainte.
Une procédure commune pourrait être envisageable mais serait à adapter au type de la maternité et à la présence du pédiatre sur place. Il serait alors intéressant de réévaluer les pratiques afin de savoir si cette procédure a permis une amélioration des pratiques et également de comparer la santé néonatale des nouveau-nés avant/après. Elle pourrait également permettre d’évaluer son influence sur le taux de transferts néonatals.

 

Connaissances et prévention sur les pleurs physiologiques du nourrisson et le syndrome du bébé secoué : État des lieux auprès des professionnels de santé dans les maternités de Loire-Atlantique et de Vendée. En collaboration avec Nancy JOUSSEMET , étudiante Sage-femme

Objectifs : L’objectif principal de cette étude était de faire un état des lieux des connaissances des professionnels de maternité sur les pleurs physiologiques du nourrisson et le syndrome du bébé secoué.
Les questionnaires ont été adressés dans les maternités de Loire-Atlantique et de Vendée sur la période du 20 avril 2017 au 1er juillet 2017.

Résultats :164 réponses ont été obtenues soit un taux de participation de 26%. La distribution des professionnels répondants est la suivante :

  • Sages-femmes 53% (n=87)
  • Puéricultrices/IDE 20% (n=33)
  • Auxiliaires de puériculture/Aides-soignantes (AP/AS) 19% (n=32)
  • Médecins (dont pédiatres) 8% (n=12)
  • 17% (n=28) des répondants travaillent dans une maternité de type 1
  • 45%(n=74) dans un type 2 et 38% (n=62) dans un type 3.

 

Tous les professionnels déclarent connaitre le syndrome du bébé secoué : 62% déclarent bien le connaitre, 33% moyennement et 7% un peu. Il n’y a pas de grandes disparités entre les différentes professions (médecins, sages-femmes, puéricultrices et infirmières, auxiliaire de puériculture et aides-soignantes).
Principales caractéristiques du syndrome du bébé secoué :
• 86% des professionnels pensent, avec raison, que le SBS est une forme de maltraitance.
• Pour 74% le SBS touche surtout les nourrissons de moins de 6 mois, ce qui est vrai.
• 80% répondent correctement en disant que c’est un acte “infligé” au nouveau-né. Par contre, seulement 18% des professionnels répondent correctement en disant que c’est un acte “volontaire”, provoqué par celui qui secoue le nouveau-né.

 

Principal facteur déclenchant le SBS : les pleurs étaient cités, à raison, par 64% des professionnels comme étant le principal facteur déclencheur.
Origine du SBS : Tous les professionnels répondent que le SBS peut être consécutif à des secousses infligées par un adulte mais 21% répondent incorrectement qu’il peut aussi être consécutif à des secousses infligées par un enfant de moins de 4 ans. 31% pensent à tort que le jeu peut être à l’origine du SBS. Si l’on propose aux professionnels une liste de facteurs de risques du SBS, l’isolement social (89%) ; un antécédent de violence dans le couple, la famille ou l’enfance (62%), les familles monoparentales (61%), les jeunes parents (58%) et le 1er enfant du couple (52%) sont les facteurs les plus cités.
Les facteurs de risques démontrés les moins cités : précarité (24%), les jumeaux (37%) et la prématurité (24%).
À la question “les secouements peuvent-ils entraîner le décès de l’enfant ?”
• 97% répondent, avec raison, oui.
À la question “le secouement est-il une infraction pénale ?”
• 26% disent qu’ils ne savent pas.
• 72% répondent de manière correcte en disant oui.

 

Quels “messages” sur les caractéristiques des pleurs connaissez-vous et donnez-vous aux parents ?
• 93% des professionnels savent et disent que les pleurs sont plus fréquents en fin de journée et le soir, et qu’ils peuvent excéder les parents.
• 70% savent et disent que les pleurs peuvent être inconsolables, même si l’enfant va bien.
• Seulement 21% des professionnels citent le pic des pleurs, qui se situe à environ 2/3 mois de vie (pour décroitre ensuite).
• 19% connaissent la durée “normale” des pleurs sur une journée, en fonction de l’âge du nouveau-né.
• D’une manière générale, 74% des professionnels effectuent une information aux parents sur les pleurs du nourrisson : 27% systématiquement et 47% souvent.
• 14% l’effectuent de manière ciblée et 3% ne l’effectuent jamais.
• Si l’on détaille par profession, l’information sur les pleurs est systématiquement effectuée par 49% des puéricultrices /IDE interrogées, 23% des sages-femmes, 17% des médecins et 16% des auxiliaires de puéricultures et aides-soignantes.

 

48% des professionnels effectuent une prévention auprès des parents sur le risque de secousses (19% systématiquement et 29% souvent). Mais 52% des répondants effectuent peu ou pas du tout cette prévention.
En détaillant par profession, la prévention du SBS est effectuée systématiquement par 49% des puéricultrices/IDE, 17% des médecins, 15% des sages-femmes et 4% des AP/AS.
Les difficultés éprouvées dans la prévention par les professionnels de santé de maternité.
18% des professionnels ont répondu qu’aborder le syndrome du bébé secoué était “très difficile” ou “difficile” et 47% ont répondu “ça dépend des patients”. 35% estimaient de pas avoir de difficultés à aborder ce sujet avec les parents.
Les difficultés citées par les professionnels, pour effectuer cette prévention, sont :
• Le manque de support pour appuyer leur prévention (45%).
• Le manque de temps (29%).
• Le manque de connaissances (24%). La peur de la réaction des parents est aussi un facteur mentionné par 21% des professionnels. La peur de la stigmatisation est très présente.
67% des professionnels disent ne pas utiliser de support pour effectuer cette prévention. Lorsqu’ils utilisent un support, 17% utilisent une plaquette d’information, 13% l’affichage et 12% le carnet de santé.
Comment améliorer la prévention du SBS ?
Parmi les éléments cités par les professionnels (question ouverte) :
• Diffusion de documents d’information (plaquettes intégrant la courbe des pleurs, thermomètre de la colère).
• Actualisation du carnet de santé.
• Réunions d’information organisées en maternité, à destination des parents.
81% des professionnels souhaitent bénéficier d’une formation complémentaire sur les pleurs et le syndrome du bébé secoué pour pouvoir communiquer efficacement et de manière préventive auprès des parents et trouver les bons mots afin de faire passer le message “sans stigmatiser” : “Si l’enfant pleure et que vous n’en pouvez plus, le mieux est de coucher l’enfant sur le dos dans son lit, de quitter la pièce, puis de demander de l’aide”. Il n’est pas dangereux pour un enfant de pleurer dans son lit alors qu’il peut être dangereux d’être dans les bras d’un adulte exaspéré.

Enquêtes réalisées par le Réseau en 2017

  • Le lit partagé : audit sur les conseils délivrés aux parents En collaboration avec Ophélie Legeron, étudiante Sage-femme

 

  • Pleurs des premiers mois : état des lieux en néonatologie et en maternité

      RésultatsAnalyse de l’étude sur les pleurs du nouveau-né

 

 Articles parus

2022 : 

Arthuis C, LeGoff J, Olivier M, Coutin AS, Banaskiewicz N, Gillard P, Legendre G, Winer N. The experience of giving birth: a prospective cohort in a French perinatal network. BMC Pregnancy Childbirth. 2022 May 26;22(1):439

 

2021 :

C. Lesvenan, M. Simoni, M. Olivier, N. Winer , N. Banaszkiewicz , R. Collin , A.-S. Coutin , V. Dochez , C. Flamant , G. Gascoin , P. Gillard , G. Legendre , C.-J. Arthuis. Grossesses prolongées et post-termes : une enquête régionale sur les pratiques cliniques françaises. Gynecol Obstet Fertil Senol. Juillet-août 2021 ;49(7-8):580-586. doi : 10.1016/j.gofs.2021.02.007

 

2020 :

H. Nourry, J. Garcia, M. Olivier. Dépistage systématique de la surdité du nouveau-né : mesure de la satisfaction des mères dans des maternités des Pays de la Loire en 2015. Périnat 2020 ; 12:124-129. DOI 10.3166/rmp-2020-0091

 

2019 :

B. Branger and The Breastfeeding Commission of the Pays de la Loire Birth Safety Network (France). Description of 101 cases of nipple cracks and risk factors via case–control study in eight units of a perinatal network. 2019 pii: S0929-693X (19) 30192-7.doi: 10.1016/ j.arcped.2019.10.011. [Epub avant l’impression]

 

2017 :

AS Coutin, M Olivier, R Collin, C Basso-Valentino. Utilisation de l’oxytocine au cours du travail spontané sur grossesse à bas risque. Enquête de pratiques des sages-femmes au sein du réseau de santé périnatale des Pays de La Loire. Rev. Méd. Périnat 2017 ; 9 (2) : 114-123

 

2016 :

B Branger, P David, AS Coutin, R Collin, Les professionnels des centres d’IVG du réseau de périnatalité des Pays de La Loire. Enquête de satisfaction de 319 femmes ayant eu recours aux centres d’IVG dans les Pays de La Loire. Journal de Gynécologie Obstétrique et Biologie de la Reproduction 2016 ; 45 (8) : 955-62

 

 

Enquêtes réalisées par le Réseau <2017

  • 2016 : Analyse des pratiques : modalités d’accouchement en cas d’utérus uni cicatriciel et choix de la voie d’accouchement

Résultats globaux Audit Utérus Cicatriciel
Rapport de résultats par maternité Analyse des pratiques : modalités d’accouchement en cas d’utérus uni-cicatriciel réalisé en 2015

Diaporama des JS 2016 sur les résultats de l’Analyse de pratiques : utérus cicatriciel réalisée en 2015

Protocole d’étude – utérus uni-cicatriciel 2015

Fiche Accouchement – utérus uni-cicatriciel

Fiche Indicateurs – utérus uni-cicatriciel

 

  • 2016 : Audit sur l’utilisation de l’oxytocine au cours du travail (en dehors du déclenchement et la maturation)

Rapport de résultats par maternité Audit sur l’utilisation de l’oxytocine en PDL réalisé en 2015

Diaporama des JS 2016 sur les Résultats de l’audit oxytocine réalisé en 2015

Protocole d’étude – Audit oxytocine 2015

Fiche Indicateurs – Audit oxytocine

Fiche Accouchement – audit oxytocine

 

 Tableau de bord « Périnatalité »

 

Enquête nationale périnatale (ENP) 2016

Résultats de ENP 2016

 

Etude descriptive rétrospective de cohorte  de la mortalité infantile en 2001 puis de 2006 à 2012 en Loire Atlantique et Maine et Loire

 

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